Une fin d’année chargée pour le SJR Canada

22 décembre 2024|SJR Canada

Quelques-uns des membres de notre équipe lors de notre « Soirée des étoiles 2024 » annuelle

Le mois d’octobre a conclu avec une formation intitulée « Mission & Identité » offerte par Eric Goeh-Akue du SJR International. Lors de cet évènement, nous avons pris le temps de nous arrêter et de réfléchir profondément sur notre mission.

Il s’agissait d’explorer comment la mission et les valeurs du SJR résonnent dans notre propre expérience personnelle et professionnelle avec un accent particulier sur le service et le plaidoyer. Cette démarche s’inscrit dans une démarche plus large du SJR International.

En début novembre, Hugo Ducharme, notre coordonnateur du parrainage et chef de bureau, a participé au 45ᵉ anniversaire de la Table de Concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI). En plus de fêter son anniversaire, la TCRI en a profité pour avoir d’importantes discussions sur sa planification stratégique. Le SJR a fait valoir les perspectives des organismes de parrainage de réfugiés.

À la fin de novembre, après notre évènement annuel intitulé « Soirée des Étoiles », lors duquel nous avons remercié tous nos bénévoles, organismes impliqués et donateurs, notre équipe du SJR s’est dirigée à Ottawa pour assister aux consultations du Conseil canadien pour les réfugiés (CCR).

Le CCR est un organisme pancanadien de regroupement sans but lucratif qui se voue à la défense des droits et à la protection des réfugiés et d’autres migrants vulnérables, au Canada et dans le monde, et à l’établissement des réfugiés et des immigrants au Canada.

Pendant une durée de 3 jours, notre équipe a assisté à des conférences qui faisaient partie de l’événement intitulé « Reconquérir le soutien de l’opinion publique : Construire le mouvement pour les droits des personnes réfugiées et migrantes ». Notre coordonnateur du parrainage et chef de bureau y avait un rôle actif à titre de co-président du groupe de travail Protection outremer et réinstallation. De plus, il a animé un atelier et un caucus. Victor Setibo, directeur national du SJR de la République démocratique du Congo, a participé à un atelier sur l’implication des compagnies canadiennes d’extraction dans les causes de déplacement à titre de panéliste.

Hugo a aussi participé à la journée « CCR sur la colline » qui précédait les consultations. Avec un petit groupe de personnes d’autres organismes, il a pu rencontrer la députée de Sherbrooke, Élisabeth Brière (PLC), le député de Rosemont  et  chef  adjoint du NPD, Alexandre Boulerice, ainsi que le sénateur Marc Gold, représentant du gouvernement au Sénat.

Puis, nos efforts de sensibilisation ont continué avec une session de simulation « Un Voyage en Exil » à Longueuil en collaboration avec la Maison Bienvenue, un nouvel organisme pour les réfugiés. Notre chargé de projet, Tevfik Karatop a facilité la session avec Norbert Piché, notre directeur national.

Notre exercice de simulation a été particulièrement en demande durant le mois de novembre. Une séance a été offerte au Collège Seneca pour les étudiants de sciences sociales, puis aux étudiants de secondaire de l’école Loyola. Ces derniers étaient inspirés par la session au point d’organiser une campagne de donation pour une famille afghane.

Par la suite, notre intervenant communautaire Jean Gardy Joseph et notre chargé de projet, Tevfik Karatop se sont déplacés à Québec pour un colloque avec Service de Référence, en Périnatalité pour les femmes immigrantes de Québec. Un organisme qui offre des services adaptés pour la mère immigrante et sa famille.

En décembre, Norbert Piché a terminé l’année par un voyage à Rome par un autre atelier sur la « Mission & Identité » du SJR.

Au terme d’une année marquée par des défis et des opportunités, nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude pour le soutien collectif et l’engagement de tous ceux qui ont guidé notre mission.

Malheureusement, à la fin du mois de novembre, le gouvernement fédéral a annoncé que les groupes de 5 et les répondants communautaires ne pourraient pas déposer de nouveaux dossiers, et ce jusqu’en janvier 2026, ne permettant qu’aux organismes signataires d’ententes de parrainage de déposer de nouvelles demandes, mais en moins grand nombre qu’en 2024.

En décembre, c’est au tour du gouvernement du Québec d’annoncer sa propre suspension des dépôts pour son programme de parrainage pour l’année 2025. Ce sont de nouvelles barrières pour ces deux programmes qui ont pourtant fait les réputations du Québec et du Canada à l’international.

Soyez assurés que, tout comme nous l’avons fait en 2024, le SJR continuera à plaider pour la préservation et le renforcement du parrainage des réfugiés au Canada en 2025.

SJR Canada