Du 15 au 17 août 2025, l’équipe du SJR Canada a passé une fin de semaine complète à la villa St-Michel, à Wentworth Nord, avec un groupe de 19 réfugiés.

Le groupe a pris un autobus scolaire à partir de la Maison Bellarmin le vendredi soir pour arriver à la propriété des Jésuites du Canada qui est à environ 100 km de Montréal. Une fois sur place, le groupe a été accueilli par un repas chaud préparé par la cuisinière de la maison, Chantale.

Durant la fin de semaine, l’horaire était flexible pour les participants. Il incluait beaucoup de temps libre dans la nature afin de profiter du beau temps et du lac privé.

Le samedi matin, le groupe a fait une randonnée autour du lac guidé par notre intervenant communautaire, Jean Gardy Joseph.

« Cette randonnée a duré près de 3 heures.  Bien que les gens soient fatigués à la fin, ils ont bien apprécié cette marche dans la nature », a rapporté Norbert Piché, directeur du SJR Canada, qui était présent au camp.

« L’après-midi, les gens ont pu se baigner dans le lac, faire des randonnées en kayak, en canot, en pédalo et en chaloupe. Certains ont même réussi à attraper quelques poissons ! », a rajouté Piché.

Matin Najafi est un réfugié de l’Afghanistan et un père de famille. Il était présent au camp pour la première fois en compagnie de ses trois enfants et de sa femme. Il nous a envoyé un commentaire sur son expérience au camp.

« Le moment le plus excitant du voyage pour moi a été la promenade en bateau sur le lac, que j’ai faite pour la première fois de ma vie. J’ai beaucoup apprécié cette expérience. J’ai ressenti une sensation de liberté, loin de l’agitation du monde. Il n’y avait que moi, Dieu et le bruit des gouttes d’eau qui tombaient des rames. Le deuxième jour, dès que la pluie a cessé, je suis monté dans le bateau, je suis sorti sur le lac et j’ai ramé beaucoup plus loin. Là où j’étais perdu, loin de tout, » dit Najafi.

Une autre participante du camp Anysie Mukacyubahiro était présente au camp d’été. Elle nous a partagé le commentaire suivant:

« Cette journée remplie de marche, de natation et de plusieurs autres activités a été une véritable source de détente, de découverte et de bien-être. Ces moments partagés nous permettent non seulement de profiter de la nature, mais aussi de renforcer les liens, de prendre soin de notre santé et de repartir avec un esprit renouvelé », écrit Mukacyubahiro.

L’expérience du camp était une première pour le SJR Canada. Tout le monde semble s’y avoir plu et est revenu avec de beaux souvenirs.

De plus, l’équipe du SJR Canada était accompagné de Louise Dufour, une bénévole qui nous a témoigné de son expérience auprès des réfugiés.

« Pour ma part, les échanges avec eux ont été nourrissant, enrichissant, où régnait une atmosphère de compréhension, d’empathie et de compassion » a dit Dufour.

Pour plusieurs réfugiés, il s’agissait d’une nouvelle expérience qui les a profondément marqués.

« C’était la première fois que je séjournais dans une belle villa. Je n’avais vu cela qu’à la télévision, dans des films ou sur des photos auparavant. C’était formidable de pouvoir y passer deux nuits », a dit Najafi.

« Les gens ont très bien apprécié de pouvoir faire une mini-vacance à l’extérieur de Montréal dans la nature. Ce n’est pas quelque chose qui leur est accessible. En plus, ils n’avaient pas à préparer la nourriture ; c’était de vraies vacances ! », conclut Piché.