Repas-partage : Quand la cuisine devient un lien social

12 février 2025|Joanna Kozakiewicz

Canva photo/Lindas Photography de Getty Images Pro

Le samedi 25 janvier 2025, Jean Gardy Joseph, notre intervenant communautaire, a organisé un repas partage avec l’équipe du SJR Canada et le comité des réfugiés.

« Il n’y a pas de meilleur moyen de tisser des liens que de partager des repas liés à la culture de chacun ! », a déclaré Fiona Barbaro Sant, bénévole pour le SJR Canada.

Cette soirée a été l’occasion pour les personnes réfugiées, migrantes et déplacées de se réunir et de fraterniser entre elles.

« L’initiative d’organiser une telle activité s’inscrit dans l’esprit même qui anime le Service Jésuite des Réfugiés: le désir d’être toujours aux côtés des personnes réfugiées », a déclaré notre intervenant.

La soirée a débuté avec une animation de un jeu de cadeau, guidé par l’une de nos bénévoles. Cette activité a remporté un franc succès et les invités ont participé en déballant les multiples couches de papier d’emballage d’un cadeau qui était passé d’un participant à l’autre. Le jeu a duré une bonne partie de la soirée avant le début du repas.

« J’ai vraiment apprécié l’événement et le jeu était un moyen fantastique d’encourager l’interaction et d’aider les participants à se connaître. C’était amusant et c’était une façon réfléchie d’inclure des personnes d’âges et de milieux différents », a déclaré Fiona Barbaro Sant.

Fiona Barbaro Sant, une de nos bénévoles avec le jeu de cadeau et Tevfik Karatop, Chargé de projet au SJR Canada, au repas organisé à la maison Bellarmin.

Cette activité avait pour but de favoriser l’intégration des personnes que nous accompagnons pour plusieurs raisons.

Premièrement, nous voulons réduire le sentiment d’isolement et de marginalisation que peuvent ressentir les personnes que nous accompagnons. C’est pourquoi nous proposons un espace convivial et de partage, dans l’espoir de réduire leur solitude.

Deuxièmement, nous voulons renforcer l’estime de soi et le sentiment d’appartenance à une communauté pour tous.

Troisièmement, nous voulons encourager l’expression culturelle et artistique, permettant aux réfugiés de valoriser leur identité unique et la dignité de chaque personne.

« L’incorporation de chansons, de langues et de blagues a été une touche très intelligente, qui a fait de cette expérience un excellent moyen d’entrer en contact les uns avec les autres », dit Fiona Barbaro Sant.

Quatrièmement, nous voulons encourager l’autonomie et la participation active des réfugiés à la société.

« Trop souvent, nous négligeons le fait que les réfugiés possèdent des capacités et des ressources, même lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés. Leur espoir et leur résilience les poussent à aller de l’avant et ils participent activement à l’élaboration de leur nouveau foyer. Cet événement a été un puissant témoignage de leur capacité d’action et de leur engagement à contribuer à leur nouvelle communauté », dit Tevfik Karatop, Chargé de projet au SJR Canada.

En conclusion, les activités sociales sont essentielles pour aider les réfugiés à reconstruire leur vie dans un nouveau pays. Elles constituent un levier puissant pour leur intégration et leur épanouissement personnel et collectif.

« Par ailleurs, c’était aussi dans le but de réaffirmer, face aux discours actuels sur les réfugiés et les migrants, que le SJR demeure résolument engagé à accompagner, défendre et servir les personnes réfugiées, renouvelant ainsi son engagement envers elles avec conviction et fidélité », a déclaré Jean Gardy Joseph.